Jour 7. Après un petit déjeuner traditionnel (poissons, riz, soupe miso, omelette sucrée), nous voilà partis à la découverte du marché de Miyagawa, situé en bord de rivière. Nous flânons d’abord devant les maisons traditionnelles. La grande partie des maisons datent de la période Edo (1600 à 1868), impressionnant. Une période où Takayama prospérait avec ses nombreux marchands.

Takayama
Quartier historique Sannomachi
Takayama
Marché Miyagawa

Ensuite, nous arrivons au marché Miyagawa Ichiba. Il se situe au bord de l’eau et c’est très agréable. Je découvre en chemin des statues en bois. Une statue d’un homme bien portant et rieur. Il s’agit d’une représentation d’une divinité de la richesse et du bonheur – daikoku. Plus loin, une statue du même style, d’un chat au-dessus d’une pancarte.

Côté marché, il y a des boutiques qui vendent des accessoires pour chiens et des poussettes pour les transporter et surtout toutes sortes de produits de la ferme, des légumes mais aussi de l’artisanat local.

Puis, nous poursuivons notre chemin tranquillement vers le sanctuaire Hachimangu. Ce sanctuaire shintô remonte au règne de l’empereur Nintoku. Lorsqu’un prince, venu de la région pour subjuguer un  monstre maléfique, a prié pour la victoire sur ce site.

櫻山八幡宮
Sanctuaire Sakurayama Hachimangu

Avant d’accéder au sanctuaire, une grande allée avec des maisons traditionnelles. Puis, deux chiens-lions déjà rencontrés gardent l’entrée. Je fais tamponner mon carnet et nous nous promenons dans ce site.

En contre-bas, il y a des abris avec des toitures de bois peintes. Le sanctuaire accueillait une grande cérémonie quand nous y sommes allées. Nous avons donc plutôt regardé les alentours avec de petits sanctuaires, dont certains gardés par des sortes de renards.

Takayama
Pause café et sudoku

Puis, en redescendant, nous nous attardons devant un bric à brac avec un chien sculpté devant et quelques boutiques aussi.

Nous prenons ensuite un café avec une pâtisserie dans un endroit qui sent très bon le café torréfié et pour cause, il a une carte très spécialisée et du très bon café. La serveuse nous donne une grille de sudoku à résoudre. Gagné ! elle nous offre deux cartes postales à choisir parmi plusieurs.

Ensuite, après être repassé à nouveau sur un pont (la vue est jolie), nous repartons dans les rues commerçantes de la ville et nous nous arrêtons dans un tout petit snack de rien du tout pour prendre des brochettes de viande. Elles sont excellentes. Incroyable !

Puis, nous rejoignons notre lieu d’apprentissage de la calligraphie dans la maison d’une famille de Takayama. Nous avons du mal à trouver la maison. Je demande à un monsieur dans la rue qui appelle un de ses amis et sors un annuaire japonais avec des plans du quartier…impressionnant. Il nous guide au bon endroit.

Takayama
Cours de calligraphie

Le couple nous accueille et notre professeur nous présente sa maison familiale, construite par son grand-père fermier en bois rare, pièces après pièces ainsi que son histoire. Il enseigne la calligraphie aux seniors. Hihi, nous prenons un coup de vieux… Il fait aussi du kendo depuis 50 ans et cherche à être une bonne personne.

Dans la salle principale où nous allons apprendre cet art, se trouve un très bel autel bouddhiste. Notre professeur nous apprend les rudiments de la calligraphie, pas à pas, le sens des lettres, l’utilisation du pinceau et de l’encre. Brouillons après brouillons…nous choisissons un mot beau pour nous. Le nom japonais de mon chat : Sora (ciel en japonais). Notre professeur trouve ça bizarre d’avoir donné le nom du ciel à son chat.

Je ne me sens clairement pas à la hauteur. Ma calligraphie du ciel ressemble à la tête d’un petit chien, lol ! Mon chéri s’en sort bien mieux avec Oiseau. Les mots de notre prof et de sa femme sont rassurants. Nous faisons une pause thé matcha avec une pâtisserie, sorte de gelée rafraîchissante par cette chaleur. J’ai pris des photos de son très beau jardin dont il est très fier et nous nous sommes assis à un endroit calme où notre professeur écoute du jazz.

J’ai adoré ce moment de partage où nous avions du mal à nous comprendre car il ne parlait pas trop l’anglais et nous pas le japonais. Son téléphone nous traduisait quelques phrases comme : “je sais que vous êtes stressés moi aussi”. J’ai adoré ces moments précieux. Nous repartons ensuite vers notre hôtel et sur le chemin, un sanctuaire.

飛騨総社
Sanctuaire Hida Soja

Nous repartons vers notre hôtel et en chemin, nous nous arrêtons à un sanctuaire où je fais calligraphier à nouveau mon carnet. La fontaine à l’entrée est remarquable. Il y a tête de dragon sort de la pierre et verse de l’eau dans laquelle se trouvent des petites balles et des fleurs colorées. C’est très jolie.

Le soir, nous mangeons dans un restaurant de barbecue coréen à côté d’une jeune femme et son fils et devant les cuisiniers. La viande et les légumes étaient très bons et l’ambiance assez familiale.

Enfin, nous prenons un bain privé dans un onsen situé au dernier étage de notre Ryokan. Détente assurée.

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