
Jour 3. Ce matin, nous quittons notre hôtel pour visiter le quartier Asakusa. Dans ce quartier, des temples populaires, des ruelles animées et une ambiance dynamique. Nous franchissons la porte rouge Kaminarimon avec sa lanterne géante et ses imposantes statues protectrices pour entrer dans le plus vieux et très visités temple de la Ville, Senso-Ji. Avant d’arriver à la fameuse porte, nous passons dans une rue bordée d’ombrelles et d’estampes présentant l’histoire du temple.
Tokyo - 東京
Quartier Asakura

浅草寺
Temple Senso-ji
Le temple Senso-ji est consacré à l’adoration de Kannon, la déesse de la compassion. Son orginie remonte en 628. Après avoir passés la porte de la foudre (la porte rouge Kaminarimon) et les parapluies de la rue commerçante Nakamise-Dori, nous empruntons la porte principale du temple Senso-ji, du nom d’Hozomon. La foule est là, avec un flot de touristes ou des japonais en yukatas avec les chaussures en bois qui frappent le sol. C’est un joyeux mélange.
Nous repérons tout de suite la pagode de 5 étages. Elle est très belle. Devant, une statue nous accueille. Les jardins sont aérés et cachent des petits temples et autres sanctuaires. J’en profite pour récupérer deux sceaux dans mon carnet.






Statues Uryu Iwako et Gokuro Soganoya
Puis, dans un endroit plus éloigné et calme du temple Senso-ji, j’aperçois des tombes et des statues. Deux attirent plus particulièrement mon attention.
La statue d’une veille dame que je ne cesse d’admirer. Ce fut la première statue en bronze d’une femme au Japon. Son visage si serein me fascine. Il s’agit d’Uryu Iwako (瓜生 岩子), une femme de l’ère Meiji qui a perdu ses deux parents très jeune et qui est devenue une travailleuse sociale renommée au Japon. Elle a consacré sa vie aux pauvres et aux orphelins. Je l’a trouve très belle. Plus loin, il y a cette drôle de gravure d’un petit bonhomme assez rigolote. C’est en hommage à un acteur, un roi de la comédie moderne au Japon, Gokuro Soganoya (曾我廼家五九郎).


浅草神社
Sanctuaire Asakusa-jinja
Ensuite, nous nous dirigeons vers un sanctuaire shintô, situé dans l’enceinte du temple. Une fontaine avec trois têtes de dragons sculptés attire l’attention, tout comme ces chiens-lions, komainu qui gardent l’entrée du sanctuaire. Nous ressortons sur le côté pour admirer la calèche qui transporte des couples en habits traditionnels. Puis, nous passons du côté opposé pour partir se balader dans les rues et atteindre le parc Ueno.




Rues commerçantes Asakusa
Pour atteindre le parc, nous empruntons d’abord une rue commerçante du quartier Asakusa. Au bout, sur le toit d’une boutique, un ninja nous observe.
En arrivant près d’Ueno, nous nous arrêtons manger dans une galerie commerciale et c’est très bon (astuce de notre guide Vincent). Nous avons pris un menu avec des sashimis et j’avoue que la climatisation est la bienvenue. Et tant que je parle de galerie commerciale, à ne pas manquer, les fameux Don Quijote, ici celui du quartier Asakusa, grande chaîne commerciale du Japon où l’on trouve de tout à l’intérieur (tee-shirts, vestes, masques pour le visage, objets kawaï, bijoux, montres…sacs).




Tokyo - 東京
Quartier Kappabushi
Nous poursuivons dans le quartier Kappabushi consacré aux ustensiles de cuisine. Ce quartier doit son nom aux kappa (河童), qui sont des yukai aquatiques. Je suis attirée par leurs représentations sous formes de personnages colorés, à l’entrée d’une boutique ou encore sur le sol dessinés en mosaïques qui ressemblent un peu à Astro, le petit robot.


Tokyo - 東京
Parc Ueno

Ensuite, nous arrivons au Parc Ueno. C’est l’un des plus vieux parcs du Japon. Il offre une grande étendue avec des espaces verts dont un zoo mais aussi des temples, sanctuaires et des musées. J’admire d’ailleurs la façade du musée d’art métropolitain et celle du musée national de Tokyo. La grande pancarte de la dernière peinture de paysages de Monet attire mon attention. Elle va tellement bien avec la nature du Japon. Je regarde aussi, dans le parc, la statue de Hideyo Noguchi (野口 英世), un bactériologiste japonais qui a découvert l’agent pathogène de la maladie de la syphillis en 1911. Impressionnante.




五条天神社 / 花園稲荷神社
Sanctuaires Gojoten et Hanazono Inari
Nous avons fait qu’un petit tour du parc car il regroupe un nombre impressionnant de sanctuaires. Nous avons regardé les sanctuaires Gojoten et Hanazono Inari avec son tori principal puis ses torii rouges alignés très photogéniques. Ce sanctuaire est dédié au dieu shintô Inari, de la prospérité et du riz. Lieu très populaire auprès des habitants en quête de chance et succès ainsi que de fertilité et naissance. En revanche, il est un peu moins connu que l’autre sanctuaire du parc, le sanctuaire Toshogu.




Cette fois c’est un renard / Kitsune (狐) qui garde le sanctuaire. Dans la culture japonaise, le renard a une place importante, c’est le messager de la divinité shintô Inari. Dans le bouddhisme, le renard est également considéré comme une créature de métamorphoses et d’illusions.


La chaleur nous a cassé. Nous décidons de rentrer pour retrouver notre hôtel. Soirée tranquille prévue.
